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 Yuna Honami

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Messages : 50
Date d'inscription : 07/07/2013

Yuna Honami Empty
MessageSujet: Yuna Honami   Yuna Honami EmptyMar 10 Sep - 20:05



Yuna Honami
Originaire de KURANATO

Breathless ~




    Chapitre I – Bercé dans l’illusion, le rêve se fait plus prenant

    Je suis née il y a de cela maintenant 19 ans. Arrivée dans un village, un contexte, une atmosphère que tout semblait tirailler entre la distorsion et la peur, je fus ce que l’on peut appeler, une enfant non désirée. Mes parents étaient des ninjas, des soldats, de braves combattants, insoucieux de l’éthique des choses, fidèles aux ordres. Leurs corps marqués reflétaient leur statut ; ils faisaient tout deux parti de l’élite des combattants de Konoha. Plus entaillée leur chair était, plus victorieux était leur retour. Au final, ils ne ressemblaient qu’à un couple de 20 ans de plus que leur âge, marqués par la guerre, la violence et l’infamie.

    Ce qu’ils voulaient, c’était un garçon, un fier soldat digne de combattre avec eux. Quelque chose de solide, pas comme mon être fébrile et malade. Je suis née presque morte, surement atrophiée par les multiples blessures que ma mère supportait pendant sa grossesse. Les divinités lui avaient prédis que je serais une fille, et depuis lors, elle n’avait pas plus prit soin de moi que d’elle.

    Je ne dis pas que mes parents étaient des bêtes sans cœur, loin de là. Mais ils étaient, sont, et seront toujours aveugles à la réalité. Ignorants, irréfléchis, sans scrupules. Ils ne souhaitaient pas réfléchir par eux même, et s’adossaient aux lois communes et à la généralité du village.

    Quoi qu’il en soit, j’ai grandis dans une chaumière où les femmes n’étaient pas les bienvenues. Du coup, mon éducation fut des plus rigides. Entraînée au sabre, au ninjutsu, au taijutsu, à la manipulation du chakra, à la quasi-totalité des requêtes pour devenir ninja. Je ne garde pas vraiment de bons souvenirs de cette époques, mes parents se voulaient durs et cruels sur la discipline, et toute erreur m’étais fatale. Mon corps était pourtant si faible, et ma santé mauvaise, mais ils n’en prenaient pas compte. Je pense qu’à cette époque, ma vie slalomait constamment entre la vie et la mort. Il se fallait à chaque fois de peu pour que mes membres brisés ne m’emmènent pas dans l’au delà.

    Et pourtant je ne leur en voulais pas. Et cela n’a pas changé. Ils m’ont apprit en quelque sorte à ignorer la douleur mieux que quiconque. J’en aurais retenu que tant que je respire encore, c’est que je peux faire quelque chose pour ce monde.

    Ma vie chancela le jour ou ma mère m’annonça qu’elle était enceinte d’une autre fille. D’un coup, tout mon courage s’effondra, et laissa place à une question. Qu’allait-être ma place ? L’idée même de devoir regarder une probable petite sœur subir le même traitement que moi me glaçait le sang. Ma le destin est ce qu’il est, et la vie est rieuse face aux difficultés. Mon grand étonnement voulu que ma sœur fut robuste, une carrure taillée, une volonté de fer, ce qui fut fort apprécié par nos géniteurs. A ma différence, elle n’avait nul besoin d’un lourd entraînement pour se déplacer plus rapidement, frapper plus fort, encaisser plus. Elle eut vite fait de rattraper mon niveau, et de devenir plus impressionnante que moi. J’étais devenu un fardeau pour les Honami, et rapidement, on me mit à l’écart. Vu que ma sœur était meilleure que moi en tout, mes parents avaient focalisés leurs efforts sur elle, à mon grand regret. Elle souffrait dorénavant pour nous deux. Je pouvais comprendre sa situation, vu que j’avais été la première à l’expérimenter. Pourtant, elle ne se plaignait jamais, ne me repprochait rien, et se contentait de me parler comme si de rien n’était.

    Quelques années plus tard, nous passions l’examen Genin toutes les deux. C’était une sorte de tournois, où seuls les plus volontaires, les plus hargneux étaient choisi. Je réussi à vaincre quelques adversaires pas très coriaces, et tomba rapidement sur des élèves plus entraînés. Ma sœur me couvrait tout le temps, même en examen, et le jour où nous tombâmes l’une face à l’autre, elle rengaina ses armes. Elle avait largement l’avantage sur moi, je dirais même plus, il était possible qu’elle ait l’avantage sur le reste des participants. Mais elle déclina tout combat avec moi. Les juges se brusquèrent et identifièrent ce comportement comme inadapté. On la qualifia de faible, et elle fut renvoyée. Je n’ose me rappeler de la correction qu’elle subit une fois rentrée à la maison. Ce jour là, je me souviens avoir souhaité ne jamais exister.


    Peu à peu, je tombai dans une sorte de dépression, mêlant la fatigue au mal de vivre. Plus je voyais ma sœur marquée, plus je dépérissais. C’était comme si nous partagions notre vie, un coup qu’elle prenait m’enlevait une partie de ma présence. Je m’effaçais peu à peu. Bientôt je disparaîtrais, et les choses rentreraient dans l’ordre. Ma santé se dégradait de plus en plus, j’enchainais les fièvres et les maladies, mais j’y survivais quand même, au regret de tous. Je commençai à penser que mes lésions ne m’achèveraient jamais, alors j’ai songé aux solutions plus radicales.

    C’est ainsi que le jour de mes 17 ans, j’enfreignis une des règles primordiales du village et tenta de dérober un parchemin précieux. M’élançant dans la forêt qui se voulait plus obscure que jamais, je portais sous mon bras ce fardeau qui me libèrerait. Rapidement, plusieurs dizaines d’hommes me rattrapèrent et me suivirent dans ma course folle pour la mort.


    Chapitre II – L’étrangeté de la mort

    Une main s’élève avec hargne dans le ciel azur et cristallin. Opaline, fébrile et démesurément meurtrie, celle-ci s’étire par à-coups de manière verticale. Ecartant ses phalanges endolories, le membre venait découper l’astre solaire en un éventail de fils argentés. La chaleur s’empare de la douleur. Tout semble plus calme à présent. Même les regrets semblent être aspirés par ce divin soleil, qui s’obstinait à surplomber chacun des actes humains.

    ~~

    Je partirai sans peine, si c’était ce que tu me demandais. Je m’envolerais pour des terres meilleures. Laissant ici la souillure qui m’aura achevée. Sans prendre gare aux tiraillements  avares et stridents qui s’élevaient autour de moi, je continuais de scruter ma main qui se perdait au milieu des rayons lumineux. Mon sang était beau, d’un rouge teinté d’ocre, épais, il reluisait et venait décorer ma peau d’ordinaire si banale.

    Puis, d’un coup, mon bras retomba. Mes forces n’étaient plus, et j’arrivais à peine à garder mes paupières ouvertes. Je ne savais si c’était le soleil ou bien la fin qui faisait que mes prunelles parvenaient de moins en moins bien à distinguer les contours du monde qui s’élevait face à moi. Pourquoi penser que la mort était si effrayante. Dans un cadre comme celui-ci, je ne pouvais que partir chaleureusement bordée par un astre supérieur. Je ne me sentais ni angoissée, ni triste, ni mélancolique. Pourtant, lorsque ma paupière vint à se fermer, une larme discrète coula le long de ma joue qui avait perdu sa teinte rosie.

    ~~

    Plongée dans un bocal d’encre, je ne voyais ni n’entendait rien. Je ne pouvais plus respirer, dans cette marée noirâtre. Pourtant, je ne mourrais pas. Ma poitrine ne se faisait même pas oppressante, ni douloureuse. Rien de rien. Tout ce que je pouvais savoir, c’était que j’étais coincée ainsi. Incapable de bouger, d’observer, de continuer, de vivre. Combien de temps allais-je devoir rester ainsi ? Pourquoi n’étais-je pas déjà morte essoufflée, pourquoi mon corps était-il insensible ? Ce néant opaque, qu’attendait-il de moi ?

    Etait-ce là une punition, un sort réservé aux parias de mon espèce, pour avoir enfreint les règles pour suivre sa volonté ? Le monde était donc définitivement souillé pour que même la mort se veuille soumise à ses lois ? Moi qui pensais être délivrée par celle-ci, j’étais simplement condamnée à subir son étreinte éternellement. Un monde meilleur après la mort, foutaises. Bernée par des idées que j’avais forgées de moi-même, je ne pouvais que me morfondre dans mon erreur.

    Alors que j’allais m’abandonner à mon sort, un son parvint par échos à mon oreille. Moi qui pensais avoir perdu toute acuité, je fus capable de l’entendre.

    « Lâche ! Partir maintenant ! Me laisser maintenant ! »

    Mon esprit se troubla, cette voix féminine que j’entendais ne m’était pas inconnue. Pourtant, je peinais à me remettre un visage en tête. Qui pouvait avoir le culot de venir dire cela à une défunte ? Me traiter de lâche, alors que je n’avais aucune ambition. Alors que j’allais tirer un trait sur cette remarque, une sensation étrange s’empara de moi. Une goutte de pluie vint caresser ma tempe droite, pour ensuite se faufiler le long de ma joue et de mon coup. De la pluie ? Non, des larmes. Quelqu’un pleurait pour moi ? Je.. Avais-je le droit de la laisser ainsi ?

    Tout s’enchaîna à une vitesse folle. Mes muscles me firent mal, ma tête aussi. Les ténèbres qui régnaient sur ce monde parurent s’affoler. Ils se renforcèrent pour m’empêcher de partir, ils s’agrippèrent à moi avec une force sauvage. Mais rien n’y faisait, je voulais revenir sur terre. Cette main et ces larmes qui touchaient mon corps inaptes étaient en danger, et au fond de moi, j’avais peur pour la première fois. Etrange oppression, étrange douleur. Tous mes sens semblaient me revenir, m’arrachant à nouveau la chair et lacérant mes membres. Mon sang coula à nouveau, mon corps se ternit, alors que l’obscurité qui m’entourait se démenait pour me retenir. Mais ma volonté, une fois lancée, n’avait pas de limites, et en moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire, j’avais recouvré mon état d’origine.

    Les ténèbres, ou plutôt devrais-je dire, la mort elle-même, se matérialisa devant moi en une silhouette sombre et nauséabonde. Elle se jeta en ma direction. Devais-je l’éviter ? Devais-je riposter, ou me battre ? Elle voulait mon âme, je lui donnais sans concession, mais mon corps et mon esprit devaient survivre un peu plus encore. Alors que son joug allait s’abattre sur moi, j’écartais les bras, l’accueillant avec confiance contre mon être affaibli.

    ~~

    Le soleil me réapparut d’un coup. Le visage de ma sœur qui pleurait à chaude larmes au dessus de ce qu’il me restait de personne étincela. Je voyais aussi ces hommes dont les visages avaient disparus qui se jetaient en notre direction. Je les voyais brandissant leurs armes vers nous. Pourtant, la seule envie dont je débordais était de serrer ma sœur dans mes bras meurtris. De toutes manières j’étais incapable de faire quoi que ce soit d’autre. Revenant à peine de l’enfer, je ne pouvais que protéger de mon être banni ma fratrie.

    D’un sursaut majeur, j’empoignais le peu qu’il me restait d’énergie pour me redresser et couvrir de mon étreinte ma sœur. Ainsi, les coups qui lui étaient destinés seraient désormais miens.

    Quelle fut ma surprise une fois mes yeux à nouveaux grands ouverts d’apercevoir une marée de sang autour de moi. Les corps des hommes s’entassaient les uns après les autres. Plus ils s’avançaient vers moi avec rage, plus ils tombaient avec violence, raides morts. Les blessures qu’ils voulaient m’infliger étaient comme retournées contre eux. Tandis qu’ils croulaient les uns après les autres, je plongeai un regard mélancolique dans celui de ma sœur. Le temps semblait défiler en accéléré.

    Ce soir là, il y eut pas loin d’une cinquantaine de morts, tous décédés tragiquement dans des circonstances inconnues.


    Chapitre III – La douleur, signe de la vie

    Quitter le village de Konoha fut une réelle délivrance pour moi. Bien que séparée de ma sœur, je savais que celle-ci n’était pas en danger, et c’était tout ce qui m’importait. Elle avait assisté comme moi à mon spectacle macabre, et cela lui avait ouvert les yeux sur certains aspects du combat. Elle s’est donc retirée dans un petit village, sous prétexte d’une maladie incurable qu’elle devait soigner là-bas. Pour ma part, j’apprenais à vivre à nouveau. Mon corps se fit plus robuste, mes capacités étranges plus maniables, mon ambition plus débordante. Je revivais réellement, comme si ma mort m’avait réveillée. Des images et des idées illuminaient mon esprit, et de jour en jour, je me faisais plus confiante. Mon voyage au travers des contrées shinobi me permit d’en découvrir plus sur celui-ci. Je trouvai vite refuge au sein d’un village dont les idéaux se rapprochaient des miens. Iwa, calme et paisible, gouverné par un homme plus que respectable. Je ne fis jamais sa rencontre personnellement, mais je savais qui il était, et j’avais fondé en lui de grands-espoirs. J’étais assoiffée de découverte et de connaissances, et ma curiosité était sans égale. Je fus rapidement intriguée par les mythologies anciennes et les prédictions, qui semblaient combler des questions auxquelles je n’avais pas de réponses. Pourquoi j’étais encore vivante ? Quel était ce don ? Comment m’en servir ? Tous les écris m’intéressaient, et particulièrement ceux qui narraient les dires du Rikudo Sennin, la légende inoubliée. D’aventure en aventure, je venais à croire que tout ce qu’il avait pu raconter ou prédire s’était avéré efficient.

    Un soir, une étrange personne m’aborda. Sans nom ni origine, elle était juste là. Elle me demanda si je croyais. Ma réponse fut derechef « croire en quoi ? », et là, elle esquissa juste un sourire et posa sur la table une carte à l’allure ancienne. Alors que j’allais lui demander ce dont il s’agissait, elle disparut. Je ne la revis plus jamais. Si la carte se trouvaient les lieux sacrés dont parlait si souvent le Rikudo dans ses écrits. Quelle fut ma surprise de découvrir par moi-même l’existence d’un artéfact, source de tout sur cette terre. Mais j’étais trop indigne pour le saisir, beaucoup trop faible. Je devais m’armer de patience, de confiance et de volonté. Seule je n’arriverais à rien, c’est pourquoi aujourd’hui, je fais naître Kuranato, la colombe qui d’un effleurement d’aile, balayera tous les songes néfastes et les vices de cette terre !





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